Sunday, June 17, 2007

Sunday, March 25, 2007

Episode 18 - Petits meutres entre amies


Tu m'aimes ma petite bourse molle, et pcq je m'aime à peu pres autant j'ai décidé d'ouvrir un merveilleux concours dont le seul objet serai ta modeste et non moins professionnelle serviteuse. En voila le premier challenger.


Pour certains, le silence n’est qu’un gage de gravité. Pour d’autres, c’est le gage d’une offrande qui vous est consacrée.

Certains encore ont droit à autre chose. Multiplicité des genres, ils sont, mais autrement. C’est ainsi qu’un matin j’ai rencontré la Lust.

Penchée sur tout silence en panthère avide, elle se gausse de tout être pour en meurtrir les songes.

Oisif et insaisissable esprit, beaucoup trop libre pour être envisagé, la Lust cherche inlassablement de quoi sortir son bel esprit de sa léthargie trop véhémente. En effet, Elle est un don, plus que ça, Elle est un art. Se garder de s’exprimer, c’est garder le monde de la plus belle virtuosité dans l’art de manipuler.

La Lust est le chatoyant visage des ténèbres, la fantasmagorique élégance d’un parler corrosif, et la certaine potence du plus omnipotent. Elle aime à satisfaire et à charmer, pour lacérer de mieux la détresse lubrique de ses chatons enamourés.

Elle transcende toute fascination, on ne peut, à défaut de l’aimer, se garder de l’admirer pour ses mots et nos maux que les siens révèlent d’un revers de paupière, au détour de l’insondable silence d’un sourire murmuré. Un acier vibrant, une hypothétique rédemption ? Ses mots et ses non mots sont autant d’ambiguïtés qu’il faut apprendre à contourner. Faute de quoi on s’abîme livides dans le tréfonds de ses serres encore entrouvertes pour laisser espérer une improbable lumière Mais qu’on ne s’y trompe pas, voir la Lust c’est s’être condamné à mourir sous des flots carnassiers. Flots de sarcasmes, ou flots narcissiques, pour un challenge ou pour son plaisir : la Lust ne sort pas de son ennui pour paraître au soleil.

Mais la perverse maîtresse sait à se rendre plus que tout. Elle est l’addiction profane de sa propre religion, elle est l’idole et l’incantation, elle est tant absolution qu’extrême onction. Ravie des blasphèmes, elle aime à devenir l’inquisitrice féconde de tortures nouvelles aux allures de boucherie. Qu’on ne s’y trompe pas, on n’y résiste pas. Elle charme par son érudition mouvante, ses gestes et même par son dédain de la médiocrité. Ma Lust a son empire sur tout ce qui peut bouger.

Plusieurs alternatives avivent la princesse dans ce qu’elle vous aimera, le temps d’un souffle, ou le temps d’un parjure. Certains doivent mourir rapidement sous ses dires enchanteurs, amants aveugles d’une veuve par trop noire. Mais si Ma Lust remue sa paupière, c’est pour trouver une distraction légère : vous l’amuserez un temps, mais saurez vous l’aimer suffisamment pour qu’elle vous garde las ? La Lust est souvent autre chose que pure abnégation, et ne sera que rarement miséricordieuse. Certains adoptent pour religion la certitude de souffrir encore.

On n’est sûr que d’une chose, la Lust est carnassière et ennuyée. Alors elle doit manger et s’amuser. Féline héroïne de songes non enfantés, elle est le scalpel tranchant d’une intériorité, elle aime disséquer. Elle est méthodique. Froide et lucide, alerte et assurée, centimètre par centimètre, coupant tous les fils amarrant un esprit à son entièreté. Elle aime à déguster chaque incertitude, chaque égarement, pour une fois l’œuvre accomplie, dépecer sa victime, et la mettre à nu, exhiber ses entrailles et vider l’individu. Ma Lust est le prophète qui lira vos viscères.

Et pourtant à chaque instant, perdure notre fascination pour ce mimétique embrun d’intangible beauté. Au-delà du bon sens et au-delà des sens, on touche l’absolu à aimer son sillage. Si on la peut toucher dans ce qu’elle est physique, on ne peut même pas l’approcher au-delà de là. Elle est la plénitude et l’ether, elle subjugue sans vraiment exister, elle est plus que réelle et plus qu’achevée, elle est sans vraiment être, murée dans sa livide appréhension du monde.

Ma Lust cherche à cacher au monde qui la traque les nimbes seules qu’elle n’affichera pas. Fragile dans sa force et craintive dans son impudeur, elle déchire et dévore ceux qui s’approchent de trop. Elle est un vibrant palimpseste aux allures d’encens.

Ma Lust est juste libre et avide de liberté, elle est juste douée pour se confondre avec l’idée que chacun se veut faire de son monde.

Tuesday, March 06, 2007

Tuesday, February 27, 2007

Episode 17 - Beautiful liar (petit ours brun est un gentil galopin)



Cher ami névrosé de moi, laisse moi te distinguer ici presentement, tout de suite de sans passer par quatorze heure le sieur nicolas.

Son prenom sonne à mon oreille comme la douleur du furoncle sur ton repose corps.
Tout avait bien commencé le jeune homme s
uce-nommé semblait plus mentalement troublé que moi encore, "chic chic" me dis je en mon fort du dedans "nous allons avoir des choses a nous raconter" ... Pour le coup on ne m'avait pas trompé sur la marchandise, .. j'ai voulu lire, j'ai lu.

Il fut tres (trop) vite frappé (BANG) j'en ai peur de caboche-de-neige (d'aucuns disens mythomanie mais c'est plus drole comme le formule les levres à pattes que je suis), ca roule ca roule, ca s'entasse autours .. mais ca s'arrete la, dedans ca sonne aussi plein que tes sacoches d'amour apres notre nuit derniere (loin de moi l'ellitisme, mais un BTS sans le bac ca reste un pauvre type). Il s'est donné du mal le garcon, allan
t meme me parler de ses origines russes (qu'il parlait aussi bien que je ne suis zoophile (une fois ca compte pas on avait dis!!) et de ses liens avec les grands tsars de russie, j'ai nommé les roUmanoFF ... Je suis partagée je te l'avoue entre l'affliction et l'ecarquillement occulaire .. ben oui il faut etre .. con dsl je ne trouve pas d'autre mot, pour qd on raconte une enormité confondre une humoriste et les tsars .. peut etre avait il trop regardé anastasia et ne s'etait fié qu'à son pavillon auditif je ne sais pas.
Je ne saurai te citer ici, ami de moi, l'etendue de son reseau ancestral, mais ce fut pour le moins stupefiant, comme si son caveau comportait en meme temps les epitaphes d'Hugo et d'arnaud montebourg (si si il est mort relis les journaux) .. un poeme te dis je. Je ne me suis jms ennuyée à ses cotés, mais il ne dut pas s'en rendre compte ou alors je souris tres bien, parce que tres certainement à l'agonie cervelienne ou simpelemnt par maque d'inspiration ce soir la, il me fit le coup du "adieu je vais bientot mourir "good bye far away ." (une obscure maladie forcement EXTREMEMENT rare et bien entendu incurrable) Mais ouf rassure toi mon spermato il va mieux ! La grace divine le toucha mais un peu tard, sauvé qu'il est te contais-je Alleluia Hosana au plus haut des cieux (tous ensemble les enfants et ceux dont les parents ne sont pas la vous etes conviés à une "suprise" (sans) pyjama partie à la maison).


Je l'admire qd meme le nicolas (ca fait tres paysan de rajouter un "le" devant les prenoms non? Ben ca lui correspond pas mal en fait, parce que tu know sa famille est tlmt riche qu'ils peuvent se permettre de ne posseder qu'une barraque au milieu des champs et des vaches, et ouais c'est c
a le luxe, etre perdu), parce que je suis certaine qu'au fond de lui il voulait croire à ce qu'il tarahbistouillais, il reve j'en suis sure, que ne soit realité son histoire d'avoir suivi toute la terminale mais de ne pas etre allé au bac, "pcq apres tout ca n'est pas tres interessant". Je t'assure ami des romans photo que je voudrais vraiment que son intelligence coule hors du derme, au point qu'effectivement des le premier cours ses profs soient si impressionnés qu'ils ne lui proposent de devenir leur assistant .. mais j'ai connu les affres de ces fameuses capacités et je dois t'avouer avoir vraiment cherché, et le seul assistanat que je lui tolererai c'est de me regarder. Oui pcq vraiment le reste .. j'aurai trop peur qu'il fasse une connerie avec ses gros doigts boudinés mal degauchis (que de qualificatifs !! tu te dois de louer ma culture la) (ben j'attends!)

Nous terminames nos rapports avec un dialogue à la hauteur de ce dont il avait su faire preuve jusque là .. persuadé que j'avais compris qqch, moi ignorante de ce dont il me pensais cognitive, mais feignant qd meme de savoir, pour connaitre ce qu'il pensais que je savais, finalement il n'a jamais su que je ne savais rien de ce qu'il croyait que je savais.

Repose en pet mon saint nicolas, s'il t'arrive un jour de deceder vraiment ;)

Fin de transmission, à vous les studios.

Saturday, February 17, 2007

Wednesday, February 14, 2007

Episode 16 - Alucard mon ami

Bientot arrivent les fetes, et il serai temps pour moi de te conter à nouveau mes ah-ventures pitoresco-familiales. Restreignons notre champs d'anale-lyse.

Chapite 3 : La Grand-Mere. Pour ton petit cervelat, Noel est synonyme de Tino Rossi et autres paillottes. A que je t'aime mon mignon car deja tu as compris que dans l'hors-norme qu'est ma familia il n'en n'allait pas de la sorte. Et je me dois de te féliciter mon petit préservatif usagé. Je ferai peut etre bien de te vider et de te mettre à la machine pour un nouvel usage. Car en effet, dans mon bled à moi nous célébrons autant la nativité que la nouvelle blouse de mamy-dentier. le catalogue QUELLE (allemand, cela te renseigne quant au choix des modeles et aux postures des mannequins elles memes) faisant des miracles, quand arrive le mois de novembre elle tourne les pages du catalgue avec avidité bavant sur ses doigts et sur son chemisier. Il serai aisé pour moi et ceci dans l'unique but de te faire visualiser la chose, que de te demander de penser à la frenésie qui anime un boutonneux en rut .. sur une autre zone dudit catalogue. Et bien le resultat est le meme pour ma gd meme, d'abord l'excitation, puis le fantasme, l'orgasme est atteint lors du choix du modele. Viennent les regrets quand ils se rendent cpte que leurs doigts collent au feuilles et qu'ils vont avoir du mal à masquer les empreintes imprimées sur ces dernieres.(oui mamy-jacotte comme bcp de croutons, se pourleche le bout du gland-doigtal avant de tourner les pages, une experience à vivre, surtout quand elle te passe le botin en te disant "j' Ivoirien, cherche pour moi") Ma grand mere tout un poeme, celebre pour ce que je viens de te décrire, mais aussi pour son portemonaie .. sans ouverture. Hey ma couille, t'en connais bcp toi des gens alergiques aux fruits de mers, mais qui bectent qd meme les huitres servie en entrée au restau "pcq c'est gratuit" ?!?

Ejaculation 4 : Pépé Mon grand pere me ressemble enormement, mais ca n'est pas voulu (du moins je le lui souhaite), et oui ... toujours à astiquer .. Parkinson oblige ;) Ceci dit ma grand mere (fais pas genre j'en ai 50 je viens de t'en solder un morceau, les presentations sont faites, et elles est plus pucelle tu peux y aller) à rudement bien rentabilisé l'affaire. Et oui, pingres nous sommes, or, meme si nous le souhaitons tous bien fort, il est peu probable d'arriver à le faire clamser pile pdt la période de la toussaint (tu ne l'imagine pas mais à cette epoque y'a des soldes monstres sur les cercueils D&G !!). Nous avons deja prévu le coup. C'est couillu le paternel qui montre la chose (4planches d'agglo, 3 clous un marteau et hop) pépé et ses mouvements incontrolés ont étés chargés d'astiquer (on y revient tjs) les tuyaux de cuivre que nous tordrons pour en faire des poignets.

Loin de moi les affres de la publicité, mais je me permet de vous conseiller un tres bon site : Absurditis. Que des definitions et leurs illustrations detournées :
Jaculatoire

Qui exprime, de façon généralement concise, un vif élan de ferveur vers Dieu.

Le curé a été bref dans son sermon, quelques paroles précises et jaculatoires ont suffi.

Monday, January 29, 2007

Episode 15 - Nobody's wife

Comme le disaient mes amies les spice girls (oui pcq ton ego et toi n’etes pas sans savoir que ma magnificiente et non moins modeste personne est mondaine et a connu du monde) « when u r feling sad and low … we’ll take u where u got to go » … Bref ça ne sert à rien, mais ton esprit lubrique ne m’en voudra pas de t’avoir remémoré le postérieur ondulant de Gerry Halliwell et de ses con-sir.
Cette rubrique à comme son nom l’indique pour but de te parler de moi … ainsi je laisse donc de coté ma Fa(silachanter)mille, pour t’instruire un tantinet de ma vie moscovite.
Hier, ma nouvelle amie (qui comme toute bonne russe qui se respecte répond au doux nom de Tania (bienvenue à ClichéLand, 2€50 l’entrée, les animations sont payantes (au propre comme au figuré))(quatre parenthèses en une … je crois pas avoir déjà fait mieux et plus chiant à lire .. mais c‘est normal, mon lectorat (du latin lectare, qui de nos jours à donné laitage et par extension " serveur la même chose ")se mérite))
Bref donc on se ressaisie et je reprend (je vais le faire seule mais toute aide est comme tu le sais la bienvenue et pas forcement si onéreuse qu’on le croit). Ainsi donc, me voila hier soir, ma Tania sous le bras (plus simple à transporter, ndlr), à la recherche désespérée d’une boite dites ici « à fille ». Précisons pour ton mine-oie que les russes désignent par la une boite où les filles sont faciles, et non un repère plus caché que celui de Batman exclusivement réservé à un public féminin ayant pour passion commune l’entretien régulier du jardin … (cet art de la métaphore dont je Suzie détentrice m’étonnera toujours)
Bref nous trouvâmes le dit endroit, et ne demande pas pourquoi j’y allais ça me semble évident. 1h après être entrées, et déjà 2g d’alcool dans le sang à force de verre offert, je m’ennuie ferme. Tania s’exerce façon « les temps modernes » à l’étude de la buccalité masculine…et moi rien de chez rien. Qu’est ce à dire ? Me renvoiera tu à la pêche (la poire aurait fait trop cliché … la pêche autrement plus suggestif). Et bien je n’en n’ai aucune espèce d’idée mon très cher, mais toujours est il que dieu à du entendre mes prières (pourvu qu’il ai pas tout entendu pcq il s’est fait appeler Jules, et j’aimerai pas être fâchée avec lui). C’est ainsi qu’au moment où l’abattement fondait sur moi, baigné de lumière (c’est important pour la suite de même que l’alcool dont j’ai vaguement précisé le grammage) m’apparu SERGEI. Je serai tentée de te le décrire en deux mots, mais ça ne suffirai pas à couvrir ne serai ce que son oreille droite. Mais toi mon ami hautement culturagé, visualise Salvatore ds le nom de la rose et poupouf tu as Sergei. Bref il était encore plus beurré que moi et il lui a bien fallu 10 min pour comprendre que justement je ne comprenais rien à son russe. 10 min supplémentaire pour arriver à faire une transition vers l’anglais. Ainsi donc 5 verres plus tard (en gros 1/2h) j’étais sur la banquette arrière de sa voiture. Mais je t’arrête de suite mon mignon, Tarah n’est pas celle que tu crois, car souviens toi (non pas de l’été dernier) qu’on me surnommait boulita. Ainsi avant même qu’aucun contact bucalo-phallien ne fut établi, ce con dégobillait sur ses godillots. Le réveil fut brutal, mais salutaire, je m’éclipsai donc de l’antre du monstre entre deux salves vomiesques. J’ai désincarcéré Tania de sa ventouse et on est rentrées at home…

Bref un post inutile (et non pas unitile sinon ça veut rien dire) juste histoire de donner qq news. Autre nouvelle passionnante, aujourd’hui il fait 13° ..